lundi 30 avril 2007

Genève ma Belle...

Genève, le 29 Avril 2007. Un après-midi calme sur le bords du lac. Déambulations dans le Jardin Botanique. Soirée champêtre dans une maison en centre-ville. Une fête. De la musique. Un barbecue. Des rencontres.





Deux symboles de la ville : la mouette rouge et jaune et le Jet d'Eau











Antoine: "Maître en son domaine"











Riccardo, flou, jouant au ping-pong




Le préposé aux bières








Surement ceux qui invitaient...Merci, en tout cas









dimanche 29 avril 2007

vendredi 27 avril 2007

Le temps des cerises...


Cerisier en fleur, prise en 1978 dans l'Ain

Vendredi 27 Avril vers 2h...Un petit moment à la Cavern...

Parfois, en fouinant dans certains endroits inavouables, on tombe sur une petite chose, bien sympathique... Ce coups-ci, c'est un polaroïd! Alors, qu'arpentant le pavé, je me suis retrouvé à la Cavern dans le Vieux-Lyon...Petite retour rétro sur une soirée qui aurrait pu avoir lieu en 1975...










Nicole, Stuart, Matt, Varrie, Kate and Pete











Camille et Greg










Julien



Dave et Rodolphe

Pierrick et Fabien
Greg!











Kelly





















Note: The Cavern, rue des Trois Maries, Vieux-Lyon à Lyon

mardi 24 avril 2007

Petite pensée du jour

"Qu'importe le flacon pourvut qu'il y ait l'ivresse"
Alfred De Musset

samedi 21 avril 2007

Fatboy: bien plus qu'un coussin géant...

"It's outrageous. It's so different. I LOVE IT!", a-t-il dit en voyant le Fatboy Original.
Ce gros garçon, issu de l’idée très simple d’augmenter l’échelle pour déformer la réalité, semble nous faire penser que d'un coup on a été frappé de nanisme, comme ça, sans rien demander, juste pour le plaisir. Fatboy, c'est un gros coussin, un TRES gros coussin en fibre de nylon (comme ça, il est plus costaud!). Le genre de truc qui une, fois le corps étalé dessus, fait réfléchir à la place de l'Homme dans l'univers et tout le reste. Bref, une fois dessus, on a vite tendance à partir en vrille pour s'écraser dans une profonde détente! Gros Garçon nous vient des Pays Bas et il a vite conquit une partie de la planète, mais, chose étrange, il n'est pas beaucoup distribué par chez nous (en tout cas vers Lyon).
Cette objet un peu foufou est un compagnon idéal de régression : on aime sauter dessus, le déformer, se blottir contre, y lire, y manger devant la télé, l'emmener en balade à vélo, enfin faire plein de chose avec ce Fatboy!
Juste une dernière chose, et non des moindres, histoire qu’il n’y ait pas de malentendu : la dame n’est pas livrée avec…

Note: Fatboy The Original env. 200 €. www.fatboy.nl ou www.voltex.fr
A Genève: Les Enfants Terribles 24 rue Prévost-Martin ( Quartier de Plainpalais)

Se faire passer la brique au doigt

Ca y est, il l'a fait! Votre fiancée vient de vous demander en mariage entre la poire et le dessert au milieu d'un chic restaurant. C’est le plus beau jour de votre vie, vous avez le sms, pour votre mère et vos copines, prêt à partir depuis des semaines. Alors "OUI!", vous hurlez ! Et toute la salle, en émois, se lève pour applaudir les futurs mariés. STOP !
Quelle surprise de voir ce que votre compagnon vient de vous passer au doigt… une brique ? Une brique de LEGO ? Tout de suite, on sent la corde se ressérer autour du cou.
Et pourtant, il s’agit bien d’une bague inspirée de la fameuse briquette du géant danois du jouet de construction. Cette bague de la créatrice américaine Jacqueline Sanchez est un petit bijou (sans blague) de régression en or blanc et plastique, orné d’un diamant de 3 carats. L’idée de cette joaillière (qui en est venue à faire des bijoux après avoir écouté du Grateful Dead… ) est de marier le traditionnel et l’infantilisme afin de coller à une époque emprunt de retour à l’enfance. Certes, il ne doit pas être conseillé d’offrir cela à sa dame comme cadeau de fiançailles (quoique ?), ni à laisser traîner près d’un gamin à qui il manque, comme par hasard, une petite briquette pour finir son île aux pirates démoniaques de LEGO.

Note : bijoux à partir de 150 $ sur http://www.jacquelinesanchez.com/

lundi 9 avril 2007

Petite pensée du jour

"Les études, c'est cinq ans de droit, tout le reste de travers"
Coluche

Ouvrez la cage aux Bebers...


Un peu trash, certes. Quelques tendances sado-masochiste, éventuellement. Un soupçon régressif, bien sur. Mais que sont ces petites choses aux physiques cartoonesque? Une peluche? Un objet de décoration? Non! Ce n'est pas possible! C'est un doudou!
La grande tendance régressive qui emporte un peu tout le monde ces derniers temps, c'est enfin réapproprié ce petit objet que nous ne pouvions pas lâcher étant gamins. Cette objet transitionnel est devenu le camarade de l'adulescent moderne. Le phénomène doudou semble s'être vite étendu, car même ces petites choses prennent place au volant de la nouvelle Opel Corsa. Christian Lacroix a créé ses Fashion Monsters à partir de chute de tissus glanés ici ou là.


A Lyon, Camille Bernard, une jeune stéphanoise a créé le Beber, un objet transitionnel gentiment transgressif. Fini le le bout de tissus que le petit neveu ne veut plus lâcher sans enclencher pleures, cris, haine et autre joyeusetés. Faisons place à un délire textile édulcoré. Les Bebers sont des personnages attachants, déguingandés et un peu je-m-en-foutistes. Ils sont regroupées en familles: les Badomazos, les Bolus et les Blurps. Chaque membre à son nom et son petit brin de caractère, punk, gothique, manga voire trash avec des tendances SM. A la croisée de la peluche et du coussin, le Beber est un univers interlope et fantaisie.

Le Beber est né à la suite d'une problématique qui s'est posée à Camille " Je voulais offir un cadeau mais, je n'avais pas beaucoup de sous". A partir de là, cette jeune diplômée des Beaux-Arts de Saint-Etienne a donné vie aux Bebers. Elle s’est inspirée aussi bien du monde de Tim Burton que de South Park, pour donner aux Bebers leur forme et leur impertinence. Voici l’objet rêvé des gros bébés citadin qui pourront s’échapper au pays merveilleusement anticonformiste de Beberland. On peut trouver ça super bien ou super moche... Chacun ses goûts...

Note: Beberland, Passage Thiaffait Lyon 1; www.beberland.com. Bebers entre 10 et 100€

samedi 7 avril 2007

La musique au coeur...

Voici Lasse Gjertsen, un jeune norvégien de 22 ans.Dans ce vidéo montage, il montre que l'on peut faire de la musique sans savoir en jouer.

Petite pensée du jour

"Vous savez, les soirées c'etaient pas mieux avant; avant vous étiez jeunes"
Frédéric Taddéï, présentateur de Ce soir ou jamais sur France 3

Vous avez dit golf? Je dis street golf!

Voilà, c'est fini. Les codes qui régissaient ce vénérable "sport" créé par une bande d'écossais machiste. Fini les godasses bicolores cloutées. Fini le pull jacquard col en V. Et surtout fini, les droits d'inscription furieusement exorbitant pour avoir accès aux 18 trous le plus proche!

Amis golfeurs, révoltez-vous! Sortez clubs et baskets, et allez arpenter le terrain urbain! Deux choses comptent: liberté et créativité!

Le golf est (presque) mort, vive le street golf! Armé de votre bois 3 et d'une baballe en mousse semi-rigide (faudrait pas non plus blesser le petit Nicolas) parcourez la ville avec des amis en quête de petits défis. Tiens cette poubelle par exemple? Concentration, évaluation du vent, prise en compte du facteur population. Le geste est précis.... Poubelle en un coup! Le but est pas vraiment de gagner l'Open des fontaines de Lyon, mais de se réapproprier la rue de façon ludique, décalé et délicieusement outrancier.

A Lyon, au pied de la cathédrale de Fourvière, il doit être plaisant de se placer sur le muret qui domine la ville toute la ville, et de tenter, d'un mouvement précis et efficace, d'envoyer sa balle le plus loin possible! A Essayer!



jeudi 5 avril 2007

La Réplique du Jour

"Je me suis acheté un disque de chants liturgiques d'inspiration africaine..."
Dans le TGV Lyon-Paris, à son arrivé Gare de Lyon

Petite pensée du jour

"Parfois un cigare, c'est juste un cigare"
Sigmund Freud répondant à un journaliste qui lui demandait la signification du cigare qu'il fumait...

Freitag : de la route à la mode…

Lorsqu'en 1993, Markus et Daniel Freitag, deux frères originaires de Zürich, ont décidé de se faire, eux-mêmes, des sacs pratiques, robustes et uniques, ils ne sont pas allés chercher l'idée plus loin que l’autoroute qui passait devant chez eux. "Pourquoi pas faire un sac à partir des bâches de camions qui défilent toutes la journées devant notre nez ?" déclara par un matin brumeux Markus à son frère Daniel. Et voilà, le premier Freitag des frères Freitag allait naître.
L’idée est d’une simplicité inouïe, mais c’est un concept extraordinaire. A partir de morceaux de bâches de camion, de chambres à air de vélo et de ceinture de voiture, les frères Freitag ont conçu un objet commun (un sac), mais dont chaque exemplaire est unique. Vous ne croiserez jamais deux Freitag identiques !

Derrière cet objet, c’est aussi tout un concept qui a été développé, du site web où tout est expliqué, à la création en ligne de son Freitag. Mais aussi au packaging ludique qui permet, en découpant suivant les pointillés (comme avec un Happy Meal Macdo), de créer un poste de télé vintage…

Près de 15 ans plus tard, Freitag a diversifié ses modèles et s’exporte dans le monde entier. On peut même en retrouver un au Museum of Modern Art de New York.
Bref, ces deux gars, à partir d’une idée simple et utilitaire et de récup’, ont lancé une mode qui s’inscrit dans l’air d’un temps voué à recycler.



Note : créez votre sac online sur www.freitag.ch

magasin dans le coin, pas trop loin: FABRIC I.C. 8, Passage Jean-Moulin
FR-74100 Annemasse face de la Mairie, Centre Hôtel deVille+33 4 50 38 10 87
ESCALE 32, 32 Rue de Carouge1205 Geneve (A côté de la Plaine de Plainpalais et de l'UNI)+41 22 320 92 22

Au cas où: freitag signifie "vendredi" ou "congé" en allemand. A Zürich cela signifie que "t'as la classe!!"

mercredi 4 avril 2007

Petite pensée du jour

"Heureux l'étudiant qui, comme la rivière, arrive à suivre son cours, sans sortir de son lit "

mardi 3 avril 2007

Dans le bar de l'Amsterdam...

Bienvenue à l'Amsterdam Pub, un petit bout de Hollande sur les quais de Saône, à Lyon. Ce lieu, ouvert depuis octobre 2005, a su faire sa place dans le paysage nocturne du Vieux-Lyon. Mark, son propriétaire, a pas mal roulé sa bosse avant d'ouvrir son bar. Originaire de Enschede dans l'est de la Hollande, il a été gérant d'hôtels de luxe dans le sud de la France avant de s'établir dans la capitale des Gaules. Voilà donc l'Amsterdam Pub. En un an et demi, ce pub a trouvé son public et son âme. L'ambiance y est bonne, la boisson n’y est pas chère et on se sent vraiment chez soi. L'endroit a quelques originalités dont...Buddha (non vous n'etes pas dans une succursale du temple bouddhiste du coin) la chienne de Mark, une jolie boxer, au calme légendaire.
Bref, entre un chic patron, une chouquette chienne, une partie de fléchettes et une bonne mousse, on y trouve son compte!
"Dans le port d'Amsterdam, il y a des marins qui boivent", lorsque la voix de Jacques Brel retentie à l'Amsterdam, on se doute que ça va fermer, et on a pas forcément envie de mettre les voiles…

Note: Amsterdam Pub, 22 quai Romain Roland ( à coté du Palais de Justice) Lyon 5ème

Kimicon ou l'art du polaroïd

Le bon vieux pôla semble faire un retour en force dans nos contrées envahie par les 1 et les 0 de la photo numérique. Quoi de plus sympa que de découvrir le résultat de la capture des photons de manière immédiate et sans artifice. Kimicon, une japonaise, et ses amis sont passées maîtres dans l'art de la photo instantanée. Avec leurs vieux modèles et leurs jolies frimousses, elles parcourent le monde à dos de Boeing et autre Airbus pour mitrailler ce qui leur tombe sous le flash. Le résultat? Une impression de photo de famille. Le grain et la couleur sont résolument vintage. Si on ne fait pas attention au Ipod de monsieur, on est sûr d'avoir retrouvé une photo venus des 60's..."Tiens, mais c'est pas papy avec son...Ipod?" Pascale Clark, la voix d' En Aparté, peut aussi être remerciée. Depuis des années, chaque invité passe par le bouton rouge du polaroïd modèle Ferrari, sans avoir vraiment le temps de réajuster la cravate ou l'épis récalcitrant. Le polaroïd donne l'impression à tout un chacun d'être un artiste, ce qui n'est pas faux. L'instanéïté de la création est avec lui exprimée de la façon la plus véritable. Polaroïd a eu la grande idée de ne pas laisser tomber l'appareil qui a fait sa renommer, et de permettre de s'évader le temps d'un clic du numérique.

Photo: Le Café au Lait de Kimicon, prise Au Pain Quotidien à Paris



Note: Polaroïd 600, env. 40 € à la Fnac pellicule 10 photos env. 16€